Dans le passé je vivais dans la cité de Collinet à Meaux, âgée d’à peu près 14 ans. Un dimanche j’étais dehors avec mon copain et son frère, il faisait beau, on était en vacances donc j’étais, disons-le, heureuse de me reposer loin des cris de mon père ou de la pression des cours. Talsy était mon premier petit copain et je n’était pas amoureuse mais il était populaire auprès des filles ce qui a bien sûr remonté l’intérêt que je lui portait. Il était grand, métisse, joli sourire et de jolies fesses. En conclusion un BG. Mais bien que je ne l’aimais pas je voulais qu’il continue de m’admirer étant donné que j’étais appréciée, que j’étais bonne élève mais aussi assez jolie. Je ne voulais pas qu’il voit mes défauts donc je faisais comme toute fille qui souhaite être appréciée par un garçon. Je jouais la mignonne et délicate fille. Vers 16h après quelques bisous sans aller plus loin, me voilà perdant la virginité de mes lèvres près de mon ancienne école primaire. L’arrivée de Lowy me sauva car le Monsieur voulait avoir des baisers langoureux. Il dit que Audrey ma copine voulait qu’on viennent avec lui. Elle voulait sûrement que je les case ensemble car il était super mignon. Nous voilà marchant vers l’immeuble Iris. On monte dans l’ascenseur et j’appuie sur le bouton de l’étage d’Audrey au 23eme étage.
Tout à coup l’ascenseur se bloque au 22éme étage. On s’est dit que ce n’était rien donc on appuie sur le bouton de notre étage car ces choses-là arrivent souvent dans ces immeubles. Après quelques minutes on commence vraiment à se demander ce que cette machine voulait.
Lowy, toujours comique, sort « on est dans la merde en plus je n’ai pas mon portable ». Mon ancien chéri avait prêté le sien a son ami et moi je n’en avais pas car mes parents disaient « Tu veux faire quoi avec un téléphone ? Tu veux parler aux garçons ? Alors là tu peux rêver ». Mais que faire ? j’étais une faible ado nourrie et logée par ses parents. Je savais que j’avais peur des chiens, les insectes qui peuvent blesser et tous les gros animaux qui peuvent me manger mais pas que j’étais claustrophobe (c’est la peur des espaces confinés et de l’enfermement car il provoque des troubles anxieux et des crises de paniques). L’odeur plus le fait d’être dans le noir n’arrangeait rien mais empirait la situation. Donc me voilà bien, je commence à étouffer et à suffoquer. Je commence à péter les plombs : je crie à l’aide, je tape sur la porte, j’insulte le monde entier. J’ai peur de mourir, d’être prise pour une folle devant les garçons.« Je veux sortir, maman je veux sortir ». Je ne contrôlais plus rien, je commence à pleurer voyant que personne ne venait, les garçons commençaient à paniquer également. Moi, j’enlève ma veste et je m’assoie. Les garçons étaient choqué et se demandaient pourquoi je faisais tout ça mais lorsqu’ils m’ont vu en train de trembler et avoir du mal à respirer ils m’ont pris au sérieux. Mais qu’est-ce que deux jeunes ados pouvaient faire ?
On était dans le noir, je ne les voyais pas à part des yeux et des dents. Moi d’habitude forte, contrôlant tout et qui voulait rester cool et classe, je me moquais des gens qui disaient avoir telle ou telle phobie. Pour moi c’était des faibles c’est tout, car avoir peur de l’invisible était pour moi tout bonnement idiot. Une dame entend tous les cris de Lowy. Elle commence à leur poser des questions, moi à demi inconsciente, suffocante. Elle décide d’aller chez elle et voilà qu’elle dit que le technicien arrive donc qu’il faut attendre. On attend mais toujours rien. Elle appelle les pompiers et dit qu’ils arrivent. On attend encore, personne ne vient. Les deux frères commencent à dire « les darons doivent nous chercher ». D’un coup, l’ascenseur commence à monter. Moi perdant enfin connaissance, les garçons criants comme des fous, je pense qu’à ce moment-là leur courage avait prit la fuite. On se retrouve au dernier étage c’est à dire le toit . C’est là que la dame commence à utiliser sa perceuse ou autre chose du genre pour nous sortir et le plus bluffant c’est qu’elle y arrive et nous voilà dehors sur le toit de l’immeuble. Grâce aux outils de son mari la dame nous a sauvée. On me raconte comment la dame nous a sauvé, les pompiers arrivent trop tard. Sauvée après 5h30 de patience tout ça sur mon lit d’hôpital. Lowy et Talsy punis pendant 3 mois car selon leurs parents cette histoire n’avait ni queue ne tête et qu’ils voulaient m’utiliser pour ne pas se faire frapper d’être rentrés aussi tard. Donc comme réconfort ils ont été punis et ont perdu la confiance de leur père jusqu’à l’âge de 18 ans. Mais la bonne nouvelle est que maintenant je sais que j’ai une phobie.
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MONGO Palmira