En juillet dernier, je suis partie au Brésil pour les JMJ (Journées Mondiales de la Jeunesse, un rassemblement de jeunes catholiques).
En arrivant à Rio de Janeiro, nous avons été accueillis par une paroisse où nous devions attendre les responsables de l’organisation qui allaient nous amener dans notre famille d’accueil. Pas de chance, nous avons tous étés répartis dans plusieurs familles, soit tout seul (mon cas) ou soit par deux.
J’arrive donc devant l’immeuble, juste devant la plage de Copacabana, avec grillage et gardien d’immeuble installé dans son bureau visionnant les caméras de surveillance de l’immeuble.
Je prends l’ascenseur, et la porte s’ouvre directement dans l’appartement. La mère de famille m’amène dans la cuisine et appelle ses fils. On se présente et discute. Puis ils me font la visite de leur grand appartement, avec une chambre vide car un des frères est à Londres pour ses études.
Un peu plus tard, elle me laisse aller dans « ma chambre ». Pour y accéder, il fallait passer par la cuisine. J’arrive devant la porte, je rentre dans une toute petite pièce. Je m’assois sur le lit et je m’aperçois que c’est un matelas gonflable. En rangeant mon sac, je sens une odeur très désagréable, je me retourne et remarque qu’il y a un mur rempli de vieilles paires de baskets toutes abimées. En poussant la porte je trouve des balais accrochés. Je vais jeter un coup d’œil à la salle de bain qui était juste à côté : il y avait un robinet installé sur le mur juste à côté de la cuvette. Cerise sur le gâteau, je ne savais pas pourquoi il y avait un gros trou.
Elle voulait donc me faire dormir dans un débarras.
Finalement, une autre famille m’a accueillie et j’étais avec deux autres filles de mon groupe. Cette famille a été adorable avec nous, elle se préoccupait de nous,était très sympathique et était très souriante. Ils se sont même gentiment moqués de moi et m’ont appelé « la fille des balais ».
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Silva Dias Liliana