La Paris Games Week, qui se tenait du 31 octobre au 4 novembre à la Porte de Versailles, est l’évènement phare du jeu vidéo en France. La troisième édition a accueilli plus de 200 000 visiteurs.
Depuis les années 1990, le jeu vidéo a commencé à occuper une place de choix dans nos sociétés, jusqu’à devenir un des produits culturels les plus vendus. En effet, certains titres (la franchise Call of Duty en tête) rivalisent, et devancent même parfois, des succès cinématographiques tels qu’Avatar en termes de retombées économiques.
Néanmoins, tout n’est pas rose pour le jeu vidéo.
Il est, en effet souvent pointé du doigt par les parents ou certaines associations lorsque des drames ont lieu, comme les tueries malheureusement fréquentes aux USA. Le jeu vidéo rendrait la violence trop commune et l’encouragerait avec des jeux toujours plus violents et/ou sanglants, pensent-ils.
De plus, il serait, avec la consommation de drogue, l’une des causes principales du décrochage scolaire des jeunes.
Ce constat semble plus exact. « La consommation de cannabis et l’addiction informatique, notamment aux jeux vidéo, peuvent aggraver le décrochage scolaire. L’adolescent qui fume des joints devient apathique, il a encore moins envie d’aller en cours. Celui qui joue sur son ordinateur se couche souvent de plus en plus tard, et finit par y passer toute la nuit. Il n’arrive donc plus à se lever le matin » affirme Jean-Pierre Benoit, psychiatre à la Maison de Solenn. (Source : http://www.psychologies.com/Famille/Education/Scolarite/Articles-et-Dossiers/Le-decrochage-scolaire-n-est-pas-une-fatalite/1Les-premiers-signes-a-reperer).
La PGW était l’occasion de tester (parfois avant leur sortie) les titres de cette fin année, parmi lesquels les indémodables Call Of Duty : Black OPS 2, Assassin’s Creed 3, FIFA 13 ou encore Just Dance 4, mais aussi de découvrir la nouvelle console de Nintendo : la Wii U.
Se déroulant au cœur des vacances de la Toussaint, nos fans de jeu vidéo durent s’armer de patience pour pouvoir jouer, souvent pour une durée très courte, à leur jeu favori. Ainsi, plus de quatre heures de queue étaient nécessaires pour jouer à Call of Duty : Black OPS 2.
Assassin’s Creed 3, un des titres les plus attendus de cette fin d’année.
Enfin, différentes écoles préparant aux métiers du jeu vidéo disposaient d’un stand. Elles y présentaient leurs formations, allant de la conception à la promotion, en passant par la programmation d’un titre.
Pour vous, Treizièm’Onde a surmonté les files d’attente et la bonne humeur (ou pas) du public afin d’interroger, examens et relevés de notes approchant, des étudiants à propos de la conciliation des études avec la pratique active du jeu vidéo.
Interview d’un visiteur du salon
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Nazim D.
Stéphane Lancelot
