Vous êtes déjà à la saison 2 d’Homeland, avez revu trois fois la dernière saison de Desperate Housewives et connaissez les répliques de Barney par cœur… Vous êtes donc du genre à trahir votre télécommande pour votre souris.
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A l’heure où les jeunes délaissent la télévision, où les séries (majoritairement américaines) envahissent la programmation des chaînes, un format court émerge sur la Toile. La websérie se développe de plus en plus car elle ne demande pas de gros budget. Et qui dit peu de moyens, dit plus de libertés et donc plus de créativité. Les digital natives, qui se détournent de plus en plus du petit écran, l’auraient remarqué et sont ainsi la cible en vue. Selon Emilie Flament, responsable de la plateforme Studio 4.0 chez France Télévisions, invitée sur Le Mouv‘, la websérie fonctionne en communauté. Certains publics, à savoir les jeunes, doivent être ciblés pour ensuite s’agrandir.
La websérie serait-elle ainsi l’avenir de la fiction ? Si regarder un programme où l’on veut et quand on veut l’est, la réponse pourrait bien être positive.
Alice Duin
