Du haut de ses vingt-trois ans, Josué Comoe est un artiste autodidacte, engagé et talentueux. Dimanche 9 décembre, nous avons eu le plaisir de l’interviewer à la galerie Schwab Beaubourg, lors de sa première exposition individuelle : Le noir comme couleur
Dans ses œuvres, le jeune peintre et plasticien met en lumière la peau noire et les corps sous toutes ses formes – qui nous apparaissent tantôt lumineux, tantôt contrastés. Souriant et accueillant, il évoque la peinture comme un moyen d’expression thérapeutique : « l’art ça peut sauver, moi ça m’a sauvé ». Josué souhaitait se réapproprier son image et par dessus-tout son corps.
Dans cet entretien, Josué nous parle de son rapport à l’art, qu’il qualifie de conflictuel. Il tente de se détacher et discuter les normes et les règles que la société mais aussi l’école lui ont imposées. Ce conflit lui a permis de répondre à ses questions, et d’imposer des types de beautés différents.
Reportage réalisé par Anniat Ahamada, Elisabeth Badji, Julie Die, Ke Ma et Alicia To