Reportage : Quand la danse devient synonyme d’évasion

C’est au centre socio-culturel François Rude que des jeunes de 9 à 16 ans s’initient à la danse Hip-Hop tous les jeudi. À l’origine de ces cours, l’association « Kiltran », créée en 2013 par Yohann Hebi et Antonio Figgy Birhus, jeunes danseurs professionnels, tous deux formés par la Juste Debout School, école de renom dans le monde du Hip Hop.

Yohann Hebi commence le Hip-hop à l’âge de 10 ans au centre socio-culturel des chênes (Ermont, Val d’Oise). Il poursuit ensuite au côté du collectif « Donner du style » à Soisy et développe une profonde passion pour cet art. Après s’être lancé dans des études de communication quelques années auparavant, il décide d’intégrer, en parallèle, une formation de danseur au sein de la « Juste Debout School ». Il obtient son « certificat de danseur et interprète » le 22 novembre 2013 et se lance enfin dans le monde professionnel du Hip-Hop avec pour premier projet, la création de l’association « Kiltran ». Sa démarche s’inscrit dans un projet culturel destiné à faire participer gratuitement des jeunes à une activité artistique pouvant leur offrir un « mieux vivre » au quotidien et leur permettre de s’évader. En d’autres mots, Yohann Hebi a tout simplement voulu donner sa chance à n’importe quel jeune curieux et motivé. Une chance que celui-ci a su saisir douze ans auparavant.

Au milieu des autoroutes et des immeubles, les enfants de la ville découvrent avec entrain cet art corporel qu’est la danse. Yohann Hebi voit en cette association l’opportunité de transmettre son savoir à n’importe quel jeune curieux, développer sa pédagogie, et enfin, se faire connaître en temps que jeune danseur et professeur de Hip-Hop.

S’échapper, s’exprimer, s’amuser, se défouler… Voici les mots d’ordre des jeunes apprentis, pour le plus grand bonheur de leur professeur. Certains marquent d’ailleurs déjà leur style artistique et ne cachent pas leur enthousiasme. La preuve en quelques mots : « Quand je fais du Hip-Hop ça me libère de tout, ça me donne de l’énergie pour l’autre journée », exprime Marie, 10 ans.

C’est donc sur cette association que porte notre reportage. Après les mots, laissons parler les images :

ALEM Sajia
HADJ ABDELKADER Inès
DAHER Léa

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