LA GENERATION Y PAR ELLE-MEME

Le livre écrit par Myriam Levain et Julia Tessier, sorti aux éditions François Bourin, en janvier 2010, analyse notre génération : la génération Y.

Qu’est ce que la génération Y ?

En anglais, la génération Y se prononce la génération WHY. En effet, les générations précédentes (les baby boomers et la génération X) se posent beaucoup de questions à notre sujet mais nous nous posons aussi de nombreuses questions et remettons beaucoup de choses en question. Nous sommes nés avec la crise, et avec Internet.

Les deux journalistes de BE Magazine sont parties rencontrer ces jeunes, âgés de 18 à 30 ans. Elles ont interviewé près de 50 personnes pour dresser un portrait positif de cette génération, conscientes qu’il existe plusieurs jeunesses.

En partant d’idées préconçues, ces enquêtrices en herbe clouent le bec de nos ainés. Alors oui nous sommes individualistes, ce n’est pas pour autant que nous ne sommes pas solidaires et ouverts sur le monde.

Instables dans notre vie professionnelle ? Certes, mais polyvalents donc exigeants.

Nos ainés dirons de nous que nous sommes incultes. Avec Internet, nous abolissons les cloisons qui nous séparent de la culture. Nous sommes les « digital natives », voyons.

La politique n’est pas notre fort ? La génération Y est loin d’être le point fort de nos politiciens.

Ne venez pas nous dire que nous ne croyons plus en rien, nous sommes juste réalistes. La crise, le chômage, la précarité… Notre pain quotidien. Faire des études, c’est important. Ce n’est pas pour autant que nous trouverons un travail à la sortie.

Avec toutes ces conditions difficiles autour de nous, nous cherchons avant tout un intérêt personnel. Passer par la case chômage, en attendant un meilleur travail, ou refuser un poste parce qu’il ne nous correspond pas, nous en sommes capables.

Nos relations à l’entreprise diffèrent de nos ainés. Génération Y rime avec enfants rois. La démocratisation de l’IVG a fait de nous des enfants désirés. La généralisation des divorces a fait de nous des enfants en permanentes négociations. Malgré ces deux analyses quelque peu grossières, les deux auteures n’ont pas tort. Cela se répercute sur notre mode de vie, autant sur le plan personnel que sur le plan professionnel. La hiérarchie au travail oui, mais à faible dose. Il est facile pour nous de discuter et, si peu convaincus, de partir.

Arrêtons avec les idées préconçues. Recommandons ce kit du jeune à nos ainés.

 

FRANCILLON Alice.

 

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